Le métier d’auxiliaire de puériculture est en grande partie occupé par des femmes. Pour exercer cette profession, il faut être titulaire du Diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture (DEAP). La formation dure dix mois et comprend de nombreux stages afin d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer ce métier. Ces compétences qui pourront être complétées tout au long de la carrière d’auxiliaire de puériculture.
Le rôle de l’auxiliaire de puériculture est de veiller au bien-être de l’enfant. Ses missions sont variées, il ne s’agit pas seulement de les aimer mais il faut également les aider à grandir. Les missions de l’auxiliaire de puériculture diffèrent selon son lieu d’exercice.
En crèche, elle s’occupe d’un groupe de cinq à huit enfants âgés de 0 à 3 ans : accueil, soins d’hygiène (elle change les tout-petits), repas, développement affectif et intellectuel de l’enfant au travers de jeux d’éveil et de socialisation. À d’autres moments, elle pourra consoler les enfants et leur apporter de l’affection. Elle assure également la sécurité, l’entretien et l’hygiène des locaux.
En maternité, en service hospitalier, elle pèse, mesure, change et fait la toilette des nourrissons. Elle apporte des conseils aux mamans concernant les soins de leur enfant.
En PMI, elle assiste le médecin, conseille les parents et tient à jour les dossiers.
L’auxiliaire de puériculture est une professionnelle de la petite enfance qui peut exercer son métier dans une crèche, une halte-garderie, un centre hospitalier, en maternité, à la Protection Maternelle et Infantile (PMI), etc. Elle intervient au sein d’une équipe, sous la responsabilité d’une puéricultrice, d’un pédiatre, ou d’autres professionnels du secteur de la santé, du secteur éducatif ou du secteur social, et ce en fonction de l’établissement qui l’emploie.
L’auxiliaire de puériculture occupe un rôle d’accompagnant du jeune enfant dans son développement psychique et moteur.
Dans son quotidien,
l’auxiliaire de puériculture doit faire preuve de :
L’auxiliaire de puériculture doit connaître parfaitement l’anatomie, la physiologie du nourrisson et de l’enfant en bas âge, des fondamentaux de la nutrition infantile ainsi que les droits des enfants et les lois de protection de la petite enfance mais également les règles d’hygiène hospitalière, les techniques et protocoles de soins.
L’unique voie possible pour occuper le métier d’auxiliaire de puériculture est l’obtention du Diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP).
Ce diplôme de niveau bac se prépare en une année au sein d’un IFAP (Institut de formation d’auxiliaire de puériculture).
En France, il existe environ 60 IFAP. L’accès à ces établissements se fait sur dossier.
Détenir le diplôme du CAP AEPE (Accompagnant éducatif petite enfance) facilite l’accès à l’IFAP.
Le CAP AEPE intègre des connaissances théoriques et des pratiques nécessaires pour s’occuper d’enfants en bas âge. Présenter ce diplôme dans son dossier démontre les capacités du/de la candidat(e) à accompagner le développement des enfants.
Le salaire d’une auxiliaire de puériculture varie en fonction de l’établissement dans laquelle elle exerce.
Dans la fonction publique territoriale le salaire d’une auxiliaire de puériculture en début de carrière équivaut au SMIC, soit 1 645,58 € (au 1er mai 2022).
En fin de carrière, une auxiliaire de puériculture de la fonction publique territoriale atteint 2 200 € bruts par mois.
Après trois ans d’expérience, l’auxiliaire de puériculture peut se présenter au concours d’entrée en soins infirmiers (passerelle pour obtenir le diplôme d’aide-soignant) même sans être titulaire du baccalauréat.
Après un an de formation complémentaire et ayant obtenu le Diplôme d’Etat infirmier (DEI), l’auxiliaire de puériculture peut accéder au métier de puéricultrice.
Elle peut également se présenter au concours d’entrée dans les écoles d’éducateurs de jeunes enfants et intégrer une école spécifique.
Avec 200 000 places d’accueil créées d’ici 2030, le secteur de la petite enfance promet de belles opportunités de carrière.
1 crèche sur 2 est en pénurie de professionnelle : c’est le moment de vous lancer !
