Cerveau gauche/cerveau droit, potentiel de notre cerveau inexploité… des fausses croyances sur notre cerveau, il en existe énormément ! Ces légendes continuent à être partagées, malgré leur invalidation par la science. Populaires en éducation et auprès des enfants, les neuromythes ont la vie dure ! Découvrez ce qu’est un neuromythe et comment s’en défaire avec les enfants. 

 

 

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Qu’est-ce qu’un neuromythe ?  

Un neuromythe, c’est une fausse croyance attribuée au fonctionnement de notre cerveau. Dans l’éducation, là où notre cerveau est stimulé dès le plus jeune âge, de nombreux neuromythes sont répandus et perdurent. Les progrès de la recherche en sciences cognitives ont pourtant permis d’invalider de nombreux neuromythes. Telles des légendes urbaines, les neuromythes sont véhiculés au fil du temps et deviennent des croyances dans l’esprit des gens. 

Réduire les individus à ces neuromythes est clivant et ne permet pas d’exploiter le plein potentiel cérébral de ces personnes. En effet, ces croyances sont souvent l’occasion de catégoriser certaines personnes.  

Exemples de neuromythes en éducation 

Voici quelques exemples de neuromythes connus en éducation : 

 

  • Nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau 

Cette fausse croyance a été invalidée par les techniques d’’imagerie médicale, qui ont prouvé que même lorsque l’on dort, notre cerveau continue à être stimulé. Le cerveau se renouvelle sans cesse et se restructure en fonction des événements que nous vivons et des apprentissages quotidiens. Les neurones qui ne sont pas utilisés sont voués à disparaître. Si nous n’utilisions que 10 % de notre cerveau, il ne resterait plus grand-chose…

 

  • Il existe un cerveau gauche et un cerveau droit 

Le cerveau droit serait affecté aux personnes créatives, aux âmes d’artiste, aux littéraires. Le cerveau gauche serait lui destiné aux cartésiens, adeptes des mathématiques et de logique. Pratique pour catégoriser les personnes ou les enfants ! 

Dans le cerveau, il existe bien un hémisphère gauche et un hémisphère droit. Mais ces deux parties communiquent en permanence et travaillent conjointement. L’idée d’être plus créatif ou au contraire plus analytique n’a rien de biologique 

 

  • On ne peut apprendre que dans son propre style d’apprentissage 

Vous retenez peut-être mieux en entendant ou au contraire en voyant. On parle des méthodes d’apprentissage VAK : visuel, auditif et kinesthésique. Certaines personnes préféreront apprendre en regardant, en écoutant ou en touchant. Or, ces techniques sont simplement des préférences. Elles ne sont pas liées au fonctionnement du cerveau. 

Comment éviter le piège des neuromythes avec les enfants ? 

Les enfants sont en apprentissage constant. Les adultes aussi d’ailleurs ! Mais dès tout-petit, l’enfant est stimulé dans son quotidien, pour des activités qui nous paraissent bien anodines et qui pourtant, vont permettre de développer ses capacités motrices, intellectuelles, émotionnelles. 

Pour travailler avec les enfants et en tant que parents, il est important de se détacher de ces croyances erronées. L’enfant sera ainsi considéré dans sa globalité et non pas « réduit » à certaines capacités. 

Concrètement, comment faire ? Gardez à l’esprit que les enfants ont soif d’apprentissage et de découverte. Certains seront plus attirés par une thématique à un moment donné. Mais cela ne veut pas dire qu’ils délaissent complètement le reste. Soyez force de proposition pour stimuler tout leur potentiel, en respectant leur rythme, leur âge et leurs capacités d’apprentissage.