L’apprentissage de la motricité fine chez l’enfant permet la coordination des os, des muscles, des tendons et des nerfs, afin de produire des mouvements précis. La motricité globale est liée au contrôle corporel dans son ensemble : posture, équilibre statique et dynamique, déplacements. Il est très important de stimuler précocement la motricité de l’enfant.

 

  • Les types de motricité
  • Les étapes du développement de la motricité des enfants

Les types de motricité

 

La motricité se divise en deux types

– La première est la motricité globale, qui comprend des mouvements tels que ramper, sauter et marcher. Pour la développer, l’idéal est d’effectuer des activités récréatives simples, telles que la course, le saut, et toute autre activité en milieu ouvert qui donne aux enfants une liberté de mouvement. Jouer avec des ballons, des cerceaux et d’autres objets qui encouragent le mouvement. Idéalement, ces activités devraient être menées jusqu’à l’âge de deux ans.

Le développement de la motricité globale est au cœur de l’enfance car il stimule le développement cognitif et psychomoteur. Pour cette raison, il est essentiel d’encourager l’enfant à jouer, que ce soit en sautant, en jouant au ballon, en faisant du skate ou en courant.

 

La coordination motrice fine, qui implique principalement le contrôle des mains et des doigts, avec le développement de capacités telles que la force, la précision et la vitesse. Il faut proposer des activités et jeux qui varient en complexité en fonction de l’âge et des capacités de chaque enfant. Ces activités engageant le corps de bébé, feront progresser sa coordination motrice sans même qu’il s’en aperçoive.

Les mouvements de la motricité fine sont loin d’être simples ! La main, par exemple, effectue à elle seule plus de 5 000 mouvements. Dans les premiers mois de la vie, le bébé développe le mouvement de ses mains jusqu’à ce qu’il soit capable d’avoir un contrôle précis de la motricité fine et d’accomplir l’acte moteur qui est considéré comme étant le plus fin : l’écriture.

 

Les étapes du développement de la motricité des enfants

 

Le nouveau-né effectue déjà des mouvements instinctifs avec ses mains. Celles-ci ont tendance à être presque toujours fermées en raison du réflexe de préhension, c’est-à-dire d’une contraction des muscles fléchisseurs. On pense que ce réflexe sert de préparation à la prise volontaire qui se développe plus tard.

À partir du cinquième et du sixième mois, les enfants ramassent les objets qu’ils voient avec leurs mains. Cela leur demande un certain effort, car ils utilisent toute la main pour attraper l’objet entier au lieu d’utiliser le mouvement de leurs doigts, caractéristique de la motricité fine. 

Au septième mois de sa vie, le bébé attrape, bouge et laisse tomber les objets quand il le veut. Il peut par exemples saisir un objet qui se trouve sur le côté gauche de son corps avec sa main droite.

Dès l’âge de quinze mois, l’enfant est capable de tourner la page d’un livre, de saisir fermement les objets et de manger avec une cuillère. À ce stade, les enfants ont déjà acquis une motricité fine malgré le fait que leurs doigts conservent encore une certaine rigidité.

À l’âge de cinq ans, l’enfant a perfectionné sa motricité fine et, en plus de dessiner, il est également capable de couper, coller et dessiner des formes et écrire des phrases.

 

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