Prothésiste ongulaire : les différents statuts juridiques pour s’installer

La prothésiste ongulaire à domicile organise sa semaine comme bon lui semble. Cependant, travailler en indépendante représente une charge de gestion administrative plus importante que lorsque l’on travaille comme salariée en institut. Il sera nécessaire de choisir le bon statut d’auto-entreprise afin d’exercer :

 

C’est gratuit et sans engagement

La micro-entreprise 

 

Le statut de micro-entreprise fait partie des cadres juridiques les plus simplifiés et donc les mieux adaptés pour démarrer son activité en tant qu’indépendante. De par sa flexibilité et la simplicité des démarches, ce statut juridique pourrait être considéré comme un cousin du statut d’auto-entrepreneur.

La gestion d’une micro-entreprise est relativement simple. La prothésiste ongulaire doit tenir des registres de toutes ses dépenses et de ses entrées d’argent. Grâce à ces derniers elle doit déclarer son chiffre d’affaire tous les trois mois. À partir de ses recettes sont prélevées les cotisations sociales à verser. Pour créer une micro-entreprise, la prothésiste ongulaire doit simplement ouvrir un compte bancaire au nom de l’entreprise et posséder un capital de base suffisant pour démarrer son activité de travailleuse indépendante.

L’entreprise individuelle en nom propre (EI) 

 

Le statut d’entreprise individuelle en nom propre convient à une prothésiste ongulaire à domicile car il s’agit d’un entreprenariat en solo. La professionnelle est la seule à diriger l’entreprise et à prendre les décisions. Ce statut n’est donc pas recommandé pour plusieurs stylistes ongulaires qui souhaiteraient s’associer. La particularité de ce statut juridique est que vos biens personnels sont confondus avec ceux de l’entreprise. C’est-à-dire que la professionnelle n’est pas protégée en cas de problèmes avec l’entreprise. La dette de l’entreprise se répercute directement sur la prothésiste ongulaire. L’autre bémol de l’EI est que les cotisations sociales sont prélevées mensuellement sur les recettes de l’année précédentes et le réajustement n’a lieu qu’à la fin de l’année fiscale.

L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) 

 

Le statut d’entreprise individuelle à responsabilité limitée est très similaire à celui de l’EI. La grande différence entre les deux est que l’EIRL permet de mieux protéger le patrimoine personnel de la prothésiste ongulaire. Elle n’est donc pas autant exposée que dans le cadre d’une EI en cas de problèmes avec l’entreprise.

Si le statut d’entreprise individuelle vous intéresse optez donc plutôt pour la création d’une EIRL qui vous permet de dormir sur vos deux oreilles.

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

 

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée est considérée comme étant une société. Les démarches et les formalités sont donc un peu plus lourdes et contraignantes à la création de l’entreprise.

Ce statut est à choisir si la prothésiste ongulaire voit son activité en grand. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un statut juridique qui prévoit un développement majeur de l’entreprise. La particularité de l’EURL est que la prothésiste ongulaire définit sa rémunération qui sert ensuite de base au calcul des charges sociales.

La société par action simplifiée unipersonnelle (SASU)

 

Le statut de société par action simplifiée unipersonnelle est très similaire à celui de l’EURL. La grande différence est que la SASU permet à la prothésiste ongulaire de bénéficier d’une protection sociale plus importante.

Toutefois cela engendre davantage de coûts. C’est alors à la styliste ongulaire à domicile de décider si elle préfère recevoir de plus grandes recettes ou bien bénéficier d’une meilleure protection sociale.

Le portage salarial

 

Le portage salarial est un statut similaire à la SASU mais qui apporte à la prothésiste ongulaire davantage de bénéfices. Comme la SASU, le portage salarial représente un coût plus important pour la professionnelle mais la protège d’autant plus en tant que travailleuse.

En portage salarial, la styliste ongulaire est considérée comme salariée de son entreprise. Cela lui permet donc de bénéficier de la garantie accident du travail, des prestations de Pôle Emploi, des cotisations retraites ainsi que des indemnités maladies et maternité. Toutes les recettes de la professionnelle sont donc facturées au nom de l’entreprise qui verse ensuite son salaire à la professionnelle. C’est un statut onéreux mais qui permet à la prothésiste ongulaire de jouir d’une grande protection sociale.

Les prothésistes ongulaires ont donc un large choix de statuts juridiques pour créer une entreprise et exercer leur activité en tant que travailleuse indépendante. Chacune doit choisir le statut qui lui correspond le mieux en fonction de ses besoins et de son profil.

 

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